Dépuralys - Complexe de Bourgeons et Plantes fraîches Bio
Les plantes pour combattre la fatigue et retrouver de la vitalité
La fatigue chronique est un problème courant de notre époque et un motif de consultation médicale récurrent. En naturopathie, elle est vue comme un signal d’alerte indiquant un déséquilibre profond de l'organisme. Plutôt que de masquer les symptômes, la naturopathie soutenue par la phytothérapie accompagne l’organisme dans son processus de régénération et de soutien à la force vitale.
Comprendre les causes de la fatigue : une approche globale
La fatigue chronique peut avoir de multiples causes, qu’il sera bon d’identifier avant de débuter une supplémentation, quelle qu’elle soit.
Ainsi peut-on citer sans exhaustivité : surmenage, sommeil en quantité et en qualité insuffisantes, convalescence, déséquilibres hormonaux, stress chronique, charge mentale, dépression, carences nutritionnelles, surcharge émonctorielle, fatigue digestive. Ces deux derniers postes de digestion et de détoxification sont largement sous-estimés dans l’étiologie de la fatigue et pourtant ils sont très énergivores pour l’organisme.
Aussi il sera essentiel d’apporter à l’organisme une alimentation digeste et de soutenir régulièrement les organes filtrants, par exemple, par la prise du Complexe de plantes fraîches Dépuralys.
Les dangers des compensations : un cercle vicieux de fatigue
Le recours à des stimulants comme la caféine, le sucre ou les boissons énergisantes est courant pour lutter contre la fatigue. Ces substances activent le système nerveux de manière artificielle, créant une énergie temporaire, mais elles épuisent aussi rapidement les réserves en minéraux essentiels (magnésium, calcium) et les glandes surrénales. À terme, cela provoque une fatigue encore plus prononcée, une irritabilité accrue et parfois des troubles du sommeil. Le corps entre alors dans un cercle vicieux : plus on compense, plus on se fatigue.
Plutôt que de "pousser" l'organisme au-delà de ses limites, il est essentiel d’adopter une approche holistique, qui combine des plantes fortifiantes et des conseils nutritionnels pour soutenir l’énergie naturellement et durablement.
Et pour celles et ceux qui ont dépassé leur limite, sans les reconnaître, la prise de l’élixir floral de Chêne (Oak n° 22) est conseillée . Il s’adresse aux personnes « qui luttent et se battent avec force pour se rétablir ou faire face aux choses du quotidien. Ils continueront d’essayer une chose après l’autre, même si leur cas peut paraître désespéré. ». Couplé à la prise d’élixir floral d’Olivier (Olive n°23) quand l’épuisement est tant physique que psychologique, ces remèdes aident à reconnaître ses limites et à se préserver pour autoriser le ressourcement.
Olivier (Olea europaea)
Fortifier sans surstimuler : les plantes adaptogènes et la fatigue surrénalienne
Les glandes surrénales, situées au-dessus des reins, sont responsables de la production de cortisol, l’hormone du stress. En période de stress chronique, ces glandes sont constamment sollicitées pour répondre aux exigences de l’organisme, ce qui finit par les épuiser. On parle alors de fatigue surrénalienne ou d’insuffisance surrénalienne fonctionnelle.
Le cortisol, en plus de réguler les réponses au stress, influence la glycémie, la pression artérielle, et le métabolisme des graisses, des protéines et des glucides. Lorsqu'il est surproduit pendant trop longtemps, le corps entre en mode "survie", entraînant une augmentation de la fatigue, des troubles du sommeil et un affaiblissement du système immunitaire. En revanche, lorsque les glandes surrénales sont trop épuisées pour maintenir une production adéquate de cortisol, les niveaux d'énergie s'effondrent. C’est ce qui se produit lors d’un burn-out.
La régénération des glandes surrénales peut passer par la réduction du stress grâce à des techniques telles que la sophrologie, la méditation de pleine conscience, le yoga et l'utilisation de plantes adaptogènes citées ci-dessous.
La rhodiole, plante de l’extrême :
La rhodiole (Rhodiola rosea) agit principalement en équilibrant la réponse de l’organisme face au stress. Ses constituants actifs optimisent la régulation du cortisol, améliorent la fonction mitochondriale pour une meilleure production d'énergie, et protègent les cellules du stress oxydatif. Ces actions permettent à la rhodiole de renforcer la résistance à la fatigue tout en soutenant la récupération physique et mentale sans provoquer de surstimulation.
Son extrait hydro alcoolique fournit des composés phénoliques (rosavines, rosine, rosarine) qui agissent sur l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) en régulant la production de cortisol. Les rosavines favorisent également la production de sérotonine et de dopamine, des neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l'humeur et la motivation, contribuant ainsi à une meilleure résistance au stress et à une réduction de la fatigue mentale. La salidroiside, stimule la production d'énergie cellulaire (ATP) en améliorant la fonction mitochondriale, augmentant ainsi la capacité de l'organisme à utiliser l'oxygène et à produire de l'énergie. Cela permet une meilleure résistance à la fatigue physique, notamment lors d'efforts prolongés.
Rhodiole (Rhodiola rosea)
Le chêne : force et endurance
Le chêne (Quercus robur) est traditionnellement reconnu pour sa symbolique de force et d’endurance, et cela se vérifie en gemmothérapie. Le bourgeon de chêne agit en profondeur pour revitaliser l’organisme en cas de fatigue physique marquée. Il est recommandé dans les états de grande asthénie, notamment pour les personnes qui se sentent constamment épuisées et qui ont du mal à retrouver leur énergie.
Chêne (Quercus robur)
Le séquoia : régénération profonde des tissus et tonification des glandes surrénales
Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) est une plante particulièrement intéressante pour accompagner les états de fatigue profonde, notamment chez les personnes âgées ou celles subissant une convalescence. Les saponines qui le composent, présentes dans de nombreux bourgeons en gemmothérapie, ont une action tonique générale. Elles aident à stimuler l’organisme sans induire de surstimulation, renforçant ainsi la résistance à la fatigue sans épuiser les réserves énergétiques. Les bourgeons de séquoia contiennent divers oligo-éléments (cuivre, manganèse, zinc) qui soutiennent l’immunité, la régénération cellulaire et la production d'énergie. Ces éléments sont essentiels pour le bon fonctionnement des enzymes responsables de la lutte contre le stress oxydatif, un facteur souvent lié à la fatigue chronique.
Séquioa (Sequoia gigantea)
Dans ce soutien surrénalien et adaptogène, citons évidemment le « Maître » bourgeon : le cassissier (Ribes Nigrum), dont la réputation n’est plus à faire dans ses bienfaits anti fatigue et anti-inflammatoires.
Enfin, la réglisse (Glycyrrhiza glabra) se révèle un excellent soutien pour les personnes souffrant de fatigue chronique, en particulier lorsque celle-ci est liée à un épuisement surrénalien. C’est la présence de glycyrrhizine, une saponine, qui la rend efficace sur cet axe, mais c’est aussi la raison des précautions d’emploi pour les personnes hypertendues.
Pour profiter des effets conjugués et complémentaires de plusieurs plantes et bourgeons stimulants de la vitalité, le complexe de plantes fraîches Vitalys constitue un choix judicieux.
Cassissier (Ribes Nigrum)
La fatigue thyroïdienne
La thyroïde, petite glande en forme de papillon située à la base du cou, joue un rôle clé dans la régulation du métabolisme. Lorsque cette glande ne produit pas suffisamment d’hormones thyroïdiennes (T3 et T4), le corps entre dans un état de ralentissement métabolique, entraînant une fatigue profonde.
Les hormones thyroïdiennes contrôlent de nombreux processus cellulaires, dont la production d’énergie. Lorsqu’elles sont déficientes, toutes les fonctions vitales ralentissent : la température corporelle diminue, la digestion devient moins efficace, et la production d’ATP (la molécule d'énergie de nos cellules) se réduit. Cette hypothyroïdie se manifeste par un manque de vitalité général, une difficulté à se concentrer, et parfois des douleurs musculaires.
Dans ce contexte, il est essentiel de soutenir le système endocrinien en régulant les apports en iode, sélénium, et zinc, indispensables à la bonne conversion des hormones thyroïdiennes. La phytothérapie de fucus (Fucus vesiculosus) est souvent proposée pour soutenir la thyroïde notamment par sa richesse en iode dont la carence est très répandue. Certaines plantes peuvent également intervenir pour renforcer l’action de la thyroïde de manière subtile. La jeune pousse de romarin (Rosmarinus officinalis) agit en stimulant doucement la circulation sanguine et en soutenant le foie, un organe clé pour le métabolisme des hormones. Enfin le bourgeon d’amandier (Prunus amygdalus) sera multi tâche aux côtés de cette thyroïdite, en la stimulant et en agissant également sur les surcharges métaboliques liées à la maladie.
Fucus (Fucus vesiculosus)
Optimiser le métabolisme énergétique : minéraux et protéines
Les minéraux comme le magnésium, le fer, le calcium, le potassium et le sodium sont des cofacteurs nécessaires à de nombreuses réactions enzymatiques impliquées dans la production d’énergie. Sans eux, le métabolisme cellulaire ralentit, et la production d’ATP (adénosine triphosphate), principale source d’énergie cellulaire, est compromise. Par ailleurs un bon équilibre minéral permet de tamponner une acidose chronique, également source de fatigue.
Aussi, les conseils nutritionnels visant à augmenter la consommation de micro nutriments seront utiles tout en ayant recours à des plantes hautement nutritives.
L’avoine (Avena sativa), en plus d’être un tonique nerveux, est une excellente source de minéraux, notamment de magnésium. Elle aide à calmer le système nerveux, favorise la relaxation et apporte un soutien durable pour ceux qui se sentent épuisés nerveusement. L’avoine reminéralise l’organisme, ce qui la rend particulièrement utile pour éviter l’épuisement des réserves minérales souvent causé par des stimulants comme la caféine. Elle se consomme comme aliment, comme tisane et sous forme de bourgeon ou d’extrait hydroalcoolique en cures assez longues.
Avoine (Avena sativa)
On pourra également se tourner vers le galéopsis douteux (Galeopsis segetum) ou l’ortie piquante (Urtica Dioïca) qui ont l’avantage de surcroit de proposer une teneur élevée en silice, très utile pour le soutien ostéo articulaire.
Les protéines sont ne sont pas uniquement des briques de construction pour les muscles, elles sont également essentielles pour la production des neurotransmetteurs. Les acides aminés comme la phénylalanine et la tyrosine jouent un rôle central dans la synthèse de la dopamine, un neurotransmetteur clé pour la motivation, la vigilance et la gestion de l'énergie.
Lorsque l'alimentation est pauvre en protéines de qualité, la production de dopamine diminue, entraînant une baisse de la motivation et une fatigue intellectuelle. De plus, les protéines sont nécessaires pour maintenir un équilibre glycémique stable, un facteur crucial pour éviter les fluctuations d’énergie tout au long de la journée.
Dans un cadre naturopathique, il est recommandé d’intégrer régulièrement des sources de protéines complètes et bien équilibrées en acides aminés essentiels, mais également de soutenir cette production de neurotransmetteurs à travers des plantes spécifiques qu’on dit « dopaminergiques », à savoir la rhodiole déjà citée ainsi que le ginkgo biloba en gemmothérapie ou en phytothérapie, ou le safran (Crocus sativus), grand équilibrant de la sphère nerveuse.
Safran (Crocus sativus)
En conclusion, la fatigue chronique est un défi complexe qui exige une approche globale et respectueuse du corps. Plutôt que de recourir à des stimulants qui masquent temporairement les symptômes, la naturopathie et la phytothérapie visent à soutenir l’organisme dans son processus de régénération, afin de rétablir une vitalité durable et naturelle.
Isabelle LECLERCQ, Naturopathe et Relaxologue – Formatrice